workaholic, burn out, acharnement au travail, addiction au travail
01.03.2017 — NOS ARTICLES EN PARTAGE

Etes vous travailleur acharné ou workaholic

Quelle est la différence entre un travailleur acharné et un workaholic ?

Le travailleur acharné peut travailler plus que de raison, on dit de lui qu’il a une grande force de travail, souvent partagé entre l’effort et le plaisir de s’engager dans ses projets et objectifs. Il est aussi capable de s’arrêter lorsque son objectif professionnel est atteint, il sait se ressourcer avant de repartir sur un nouveau projet. Il profite sereinement de ses temps libres. Il garde et préserve sa qualité de vie. Il connaît ses endroits et lieux « ressources ».

Le «workaholic» travaille beaucoup et sa présence sur le lieu du travail est le plus souvent « abusive  ». Il est à la recherche frénétique de la performance ou de la productivité, à l’origine d’une négligence ou d’un désintérêt pour les autres domaines de la vie, de Sa vie. Il n’arrive pas à se satisfaire du travail accompli ou de l’organisation de travail qu’il a mise en place. Il a toujours un sujet à travailler, tout est important et urgent. Sa « liste d’actions » est toujours remplie, le vide peut aller jusqu’à le culpabiliser. L’ennui l’angoisse. Il a tendance à centraliser tout sur lui. Il travaille pendant ses vacances qu’il finit par négliger et il ne sait progressivement plus profiter de ses congés, de ses temps libres car sa vie entière tourne autour de son travail. Sa qualité de vie et son bien-être sont médiocres parce qu’il ne sépare plus aucun moment.

Pas facile de faire la différence entre un «gros travailleur» et un «workaholic». L’impression initiale repose, avant tout, sur des critères assez subjectifs. Ce sujet reste pour autant intéressant à regarder à un moment où nos repères aux espaces et temps de travail changent, où la flexibilité des emplois supposent des investissements et des organisations différentes, où la porosité entre les temps de travail et les temps personnels se floutent.

L’addiction au travail fait partie des dépendances comportementales dites  addictions «sans drogues». Elle a été́ popularisée sous la terminologie anglo-saxonne «workaholism» par W. Oates . Elle se traduit par des comportements répétitifs,  voire « obsessionnels » - si le premier geste qui est le vôtre au lever est de consulter vos mails, si votre téléphone vous accompagne sur vos repas, jusqu’aux toilettes,  si votre denier regard avant d’aller vous coucher se porte sur un écran, si vous ne savez plus rien faire d’autres que travailler, si vous perdez le goût de la compagnie des autres…. Alors commencez à prendre soin de vous !!! 

Les étapes suivantes seront : la fatigue, la baisse d’énergie, de productivité, des difficultés à discerner, à arbitrer… et sur le plan privé : une désocialisation progressive, un désengagement progressif de rituels et engagements familiaux, un éloignement de tout ce qui était essentiel pour vous…

 

A la différence des autres toxicomanies, la dépendance au travail bénéficie généralement d’une image plutôt positive dans le sens où elle donne aux autres l’illusion d’une volonté à toute épreuve, d’une motivation profonde, d’un engagement intense dans une activité valorisante, d’une réussite sociale… Le risque reste pourtant, l’isolement et la marginalisation. En effet, dans une société qui plébiscite les loisirs et où la plupart des gens aspirent à travailler moins, les personnes qui présentent une addiction au travail se singularisent manifestement par rapport à la masse  et se sentent le plus souvent incompris.

L’alerte donnée à un « workaholic » vient le plus souvent et malheureusement avec des coups durs qui l’aident à prendre conscience : la perte d’un parent proche, un accident de santé, une chute brutale d’activité, un divorce, des enfants qu’on n’a pas vu grandir et qui s’éloignent et des amis qui nous comprennent plus…

Comment allier vie privée et vie professionnelle / performance et bien être

Il est possible de combiner performance, équilibre et qualité de vie professionnelle et personnelle . Quelques repères utiles :

  1. Toujours savoir se rappeler d’où l’on vient et qui l’on est,
  2. Se connaître et se reconnaître dans son activité professionnelle, savoir pourquoi nous faisons ce que nous faisons, çà vient servir quoi et pourquoi,
  3. Savoir distinguer ce qui est important : son travail, son projet professionnel, de ce qui est essentiel  : son projet de vie, ses proches, son ouverture aux autres et au monde.
  4. Oser exprimer ses besoins et demander du soutien
  5. Et toujours conserver ses lieux, personnes, activités « ressources » pour prendre soin de soi.

C'est cette démarche que nous suivons, ce regard que nous posons quand nous accompagnons des managers, chefs d'entreprise qui cherchent à allier Performance, Equilibre et Ouverture sur d'autres manières de se développer.

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ADVITAM, certifiée Qualiopi

Advitam est organisme de formation depuis 2010 et est fier de valider son organisation et ses activités pédagogiques par la certification Qualiopi.

qualiopi
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Qualiopi autrement pour les artisans de la formation

Qualiopi autrement : à destination des formateurs indépendants et petites structures qui ont peu de support administratif et qui veulent préparer leur certification Qualiopi avec plaisir... c'est possible ! Nous sommes des "artisans" fier-es d'être certifiés Qualiopi sur les activités formation et nous proposons de partager cette expérience avec tous les "artisans" qui comme nous, sont passionnés par des conceptions formation en "sur mesure"... et qui, repousse sans cesse leur entrée dans la démarche Qualiopi.

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